Qui possède André Noël ?

Publié: 29 septembre 2010 dans Uncategorized
Tags:, , , , , , , , ,

Depuis plus de deux ans à Montréal, « la ville leader de la corruption canadienne », les journalistes comme André Noël et Alain Gravel sont obsédés par les soit-disant conflits d’intérêts entre les principaux hommes d’affaires et les politiciens. C’est ironiquement les hommes d’affaires qui prennent les plus gros coups contre leurs réputations alors que les hommes politiques continuent tranquillement de manipuler la presse canadienne pour favoriser leurs propres agendas.

Des affaires sur les conflits d’intérêts sont publiées dans les journaux généralistes chaque jour. La France et sa machine médiatique ont été également occupées avec la sortie des nouvelles affaires sur les prétendues réceptions d’argent liquide du président français Nicolas Sarkozy, en provenance de l’héritière L’Oréal, Liliane Bettencourt.

La principale différence entre ces « breaking news » est que les journalistes de Montréal ont massacré les réputations des hommes d’affaire en question en se basant sur le mensonge et les rumeurs, tandis que du côté français, la réputation des Bettencourt et de L’Oréal a été relativement épargnée.

Les journalistes français n’ont pas l’air d’être tellement traumatisés ou même surpris d’entendre les rapports de paiement en liquide à Sarkozy. En fait, une nouvelle dépêche AFP sortie le 26 aout 2010 est allé assez loin pour titrer « La saga Bettencourt n’a pas d’impact sur L’Oréal ».

Mais à Montréal, c’est une autre histoire. Grace au travail de calomnie boulimique des journalistes canadiens comme André Noël, on peut difficilement dire la même chose au sujet du classement de ses actuels hommes d’affaire cibles, sans mentioner leurs réputations. Les punching balls de Noël perdent de gros contrats à cause de la manière dont les journalistes ont monté les informations contre eux, transformant les conflits politiques en attaques personnelles. Noël ne se soucie probablement pas des effets que ses articles ont sur les hommes d’affaire et sur le public. Mais peut-être s’en souciera-t-il quand ses lecteurs réaliseront qu’il ne vérifie pas les sources sur lesquelles il travaille.

A la lumière de ces faits, on ne peut pas ignorer que La Presse, l’employeur d’André Noël, appartient à Power Corporation à travers sa filiale Gesca, un groupe qui vient juste de reprendre 6 autres journaux canadiens.

Power Corporation est controlé par la famille Desmarais, et la société est connue pour sa participation active dans la politique canadienne, on pense notamment aux relations étroites entretenues par la famille Desmarais avec des membres influents du gouvernement.

Ce qui est interessant, c’est que l’on peut lire au sujet du puissant et solitaire milliardaire québécois Paul Desmarais « qu’il a des liens avec les politiques », tout comme l’un de ses fils, André Desmarais, qui a ses entrées dans le monde des médias sur toute la planète -excepté ironiquement dans les journaux canadiens, bien que Canada.com ait fait un article exposant les connections politiques de Desmarais comme avec Sarkozy, Bill Clinton, George W. Bush, Biran Mulroney, Jean Chrétien, Paul Martin, et presque tout le gouvernement du Québéc !

Laisser un commentaire